L1 sociologie

Produire un discours critique sociologique Connaître les grands auteurs de la discipline Lire et analyser un texte théorique Maitriser les fondements méthodologiques de la discipline Articuler la pensée d’auteurs Percevoir les lignes de clivage intellectuel

Responsable : Guillaume Tiffon Ce cours se déroule sur douze séances de trois heures en amphi et douze séances d’une heure trente en TD. Nous y abordons l’œuvre des précurseurs et pères fondateurs de la discipline de la manière suivante :

Introduction générale du cours (contexte politique, économique et scientifique d’émergence de la discipline)

Partie 1 – Les précurseurs

• Saint Simon
• Auguste Comte
• Herbert Spencer
• Gabriel Tarde

Partie 2 – Emile Durkheim

• Les règles de la méthode sociologique
• Le suicide
• De la division du travail social

Partie 3 – Max Weber

• Economie et société
• L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme
• Le savant et le politique

Partie 4 – Karl Marx

• Le manifeste du parti communiste
• Le capital

Saint-Simon H., La physiologie sociale. Œuvres choisies (Introduction et notes de Georges Gurvitch), Paris, PUF, 1965. Comte A., Discours sur l’esprit positif, Paris, Vrin, 2002 (1844). Spencer H., Principes de sociologie. Volume 1, Paris, Hachette BNF, 2012 (1878-1887). Tarde G., Les lois de l’imitation, Paris, Alcan, 1890. Durkheim E., Les règles de la méthode sociologique, Paris, Flammarion, 2010 (1895) Durkheim E., Le suicide, Paris, PUF, 2007 (1897). Durkheim E., De la division du travail social, paris, PUF, 2013 (1893). Weber M., Economie et société, Tome 1, Paris, Pocket, 2003 (1921) Weber M., L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Paris, Pocket, 1991 (1905) Weber M., Le savant et le politique, Paris, 10/18, 2002 (1919) Marx K., Le manifeste du parti communiste, Paris, Flammarion, 1999 (1848) Marx K., Le capital, Livre 1, Paris, PUF, 2006 (1867).

Cours magistraux dédoublés et travaux dirigés. Lecture de textes, réalisation d’exposés et de fiches de lecture (en TD) ; présentation de l’œuvre des auteurs, puis discussions critiques de leurs thèses, mises en débats des différentes postures paradigmatiques abordées (en amphi).

Au terme de cette UE, l'étudiant sera capable : 1/ d'identifier les grandes transformations ayant affecté les sociétés occidentales durant la période contemporaine, dans le champ du travail, de l'emploi, de la famille, de l'école, de la science et du sport. 2/ d'interpréter ces phénomènes à l'aune des transformations des structures socio-économiques de nos sociétés 3/ d'utiliser les grilles d'analyse et interprétations théoriques étudiées en cours pour leur donner sens 4/ de produire des analyses de textes sociologiques 5/ de réaliser des synthèses et des exposés sur les thématiques étudiées en cours 6/ de défendre un point de vue argumenté sur ces mêmes thématiques

Responsable: Lucie Goussard Cet enseignement porte sur les mutations récentes de nos sociétés contemporaines comme la tertiarisation des activités, la précarité de l'emploi, les transformations de la structure familiale ou l’entrée des femmes dans le salariat. Cet enseignement thématique mobilise ainsi différents champs de la discipline, comme la sociologie de l'emploi, du travail, de l'éducation, de la famille, des sciences et du sport.

Plan et contenu :

A. Les transformations de la structure sociale 1. Les trois transformations majeures des sociétés occidentales au XIXème siècle 1.1. La révolution industrielle 1.2. La révolution agricole 1.3. La transition démographique 2. La tertiarisation des activités au XXe siècle 2.1. A l'origine de la répartition tri-sectorielle des activités 2.2. Controverses autour des causes de la tertiarisation 2.3. Tertiarisation et féminisation du salariat

B. Salariat et précarité 1. Le salariat indigne du XIXème siècle ou l’âge d’or de l’exploitation capitaliste 2. La structuration de la société salariale ou l’âge d’or de la condition salariale 3. L'effritement de la société salariale 3.1.La déprotection des salariés 3.2.Les surnuméraires et la désaffiliation des salariés 3.3. La disqualification sociale

C. Les « jeunes » : parcours scolaires et emploi 1. La construction sociale de la jeunesse 2. Les nouveaux étudiants / la formation des « jeunes » 3. Les caractéristiques de l'emploi des jeunes

D. Les femmes : scolarités, travail et emploi 1. Evolutions de la scolarité féminine : un bilan en demi-teinte 2. L'emploi des femmes 3. Le travail des femmes 4. Le genre du mal-être au travail

E. La famille : recomposition 1. Les nouveaux modèles familiaux 2. La place de l'enfant dans la famille contemporaine 3. Le partage des tâches et des rôles parentaux

F. Le sport

G. La science

A. Les transformations de la structure sociale Braudel F., La dynamique du capitalisme, Paris, Flammarion, 1985. Gadrey J., L'économie des services, Paris, La Découverte, 1992. Marchand O., Thélot C., Le travail en France (1800-2000), Paris, Nathan, 1997. Polanyi K., La grande transformation, 1944. Verkley P., La révolution industrielle, Paris, Folio, 1997.

B. Salariat et précarité Castel R., La dynamique de la question sociale : une chronique du salariat, Paris, Fayard, 1995. Maruani M., Reynaud E., Sociologie de l'emploi, Paris, La Découverte, Repères, 2004. Marx K., Le capital, Livre 1, Paris, PUF, 2009. Paugam S., Le salarié de la précarité. Les nouvelles formes de l'intégration sociale, Paris, PUF, 2007. Paugam S., La disqualification sociale. Essai sur la nouvelle pauvreté, Paris, PUF, 2009. Vatin F., Bernard S. (dir.), Le salariat : théorie, histoire et formes, Paris, La Dispute, 2007.

C. Les « jeunes » : parcours scolaires et emploi Beaud S., 80% au bac... et après ?, Paris, La Découverte, 2002. Bourdieu P., Passeron J.-C., 1964, Les héritiers, Paris, Editions de Minuit, 1964. Bourdieu P., Passeron J.-C., La reproduction, Paris, Editions de Minuit, 1970. Boudon R., L'inégalité des chances, Paris, Armand Colin, 1973. Duru-Bellat M., Henriot-Van Zanten, Sociologie de l'école, Paris, Armand Colin, 1992. Galland O., Sociologie de la jeunesse, Paris, Armand Colin, 2011. Nicole-Drancourt C., Roulleau-Berger L., Les jeunes et le travail : 1950-2000, Paris, PUF, 2001.

D. Les femmes : parcours scolaires et emploi

Baudelot C., Establet R., Allez les filles ! Une révolution silencieuse, Paris, Seuil, 1992. Baudelot C., Establet R., Quoi de neuf chez les filles ? Entre stéréotypes et libertés, Paris, Nathan, 2007. Bourdieu P., « La domination masculine », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 84, 1990, p. 3-31. Maruani M., Travail et emploi des femmes, Paris, La Découverte, Repères, 2011. Maruani M. (dir.), Femmes, genre et société. L'état des savoirs, Paris, La Découverte, 2005. Méda D., Le temps des femmes. Pour un nouveau partage des rôles, Paris, 2008.

E. La famille contemporaine en recomposition Ariès P., L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, Paris, Le Seuil, 1973. Kaufmann J.-C., Sociologie du couple, Paris, PUF, 1993. Michel A., Sociologie de la famille et du mariage, Paris, PUF, 1993. Segalen M., Sociologie de la famille, Paris, Armand Colin, 1993. Singly F. (de), Sociologie de la famille contemporaine, Paris, Nathan, 1993. Théry I., Le démariage, Paris, Odile Jacob, 1993. Maruani M. (dir.), Femmes, genre et société. L'état des savoirs, Paris, La Découverte, 2005. Méda D., Le temps des femmes. Pour un nouveau partage des rôles, Paris, 2008.

E. La famille contemporaine en recomposition Ariès P., L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, Paris, Le Seuil, 1973. Kaufmann J.-C., Sociologie du couple, Paris, PUF, 1993. Michel A., Sociologie de la famille et du mariage, Paris, PUF, 1993. Segalen M., Sociologie de la famille, Paris, Armand Colin, 1993. Singly F. (de), Sociologie de la famille contemporaine, Paris, Nathan, 1993. Théry I., Le démariage, Paris, Odile Jacob, 1993.

Un CM dédoublé articulé à des enseignements en TD centrés sur l'étude, la production de textes et la préparation d'exposés collectifs.

- Découvrir et discuter les théories fondatrices de la sociologie (à partir d’une démarche diachronique et comparative), - Contextualiser une théorie sociologique et les modes d’explication du social, - Découvrir différents modes d’appréhension du social selon les situations nationales, intellectuelles, et les influences disciplinaires, - Identifier la formation de concepts, - Caractériser des processus sociaux, - Savoir comparer, mettre en perspective des théories sociologiques.

Responsable : Rachid Bouchareb Ce cours présente les théories et les questionnements sociologiques depuis le début du XXe siècle à partir de plusieurs traditions nationales : la sociologie allemande (Simmel, Tönnies), les continuateurs de Durkheim en France (Mauss, Halbwachs), les premières générations de l’« Ecole de Chicago » aux Etats-Unis (Thomas, Park, Blumer), et les sociologies constructivistes (Elias, Bourdieu) visant à dépasser l’opposition holisme/individualisme.

Bourdieu P., Sociologie générale, volumes 1 et 2, Cours au collège de France 1981-1983, 1983-1986, Raison d’agir, cours et travaux, 2015. Chapoulie J.-M, La tradition sociologique de Chicago (1892-1961), Le Seuil, 2001. Elias N., La société des individus, Fayard, 1987. Elias N., Norbert Elias par lui-même, Fayard/Pluriel, 2013 (1990). Halbwachs M., Les cadres sociaux de la mémoire, Albin Michel, 1994 (1925). Halbwachs M., La mémoire collective, ouvrage posthume, Albin Michel, 1950. Mauss M., Sociologie et anthropologie, Puf, collection Quadrige, grands textes, 2010 (1950). Simmel G., Sociologie et épistémologie, Puf, 1981. Zimmermann B., « Ferdinand Tönnies, sociologue empiriste », Actes de la recherche en sciences sociales, n°188, 2011, p.44-53.

Cours magistral et TD (études de textes, exposés, fiches de lecture)

Connaître les enjeux sociaux des différentes pratiques culturelles en France aujourd’hui Connaître les principales transformations politiques, techniques et économiques des loisirs depuis le 19ème siècle, en particulier dans les arts, le cinéma, la photographie, la littérature. Connaître les principaux sociologues des arts et de la culture Savoir argumenter Savoir exposer ses idées Savoir rédiger un texte sans faute Savoir utiliser des documents textuels Savoir analyser des documents vidéo Savoir synthétiser Savoir disserter

Responsable : Réjane Vallée

Le cours porte sur les transformations des pratiques culturelles, en particulier via une interrogation sur les outils numériques et ce qu’ils provoquent dans le champ des pratiques culturelles. Le questionnement sera d’abord abordé par un premier cours d’introduction qui va de la notion de « culture » en sociologie à celle de « pratiques culturelles ». Puis le cours se focalise sur différentes thématiques : les loisirs, les arts, la photographie, le cinéma, la littérature. Ces thématiques sont systématiquement traitées d’un point de vue chronologique, puis statistique avant d’aborder les textes majeurs en sociologie des loisirs, des arts, de la photographie, du cinéma et de la littérature. Le cours magistral reprend les fondement théoriques généraux, qui appuie le TD dans lequel des exemples précis, empiriques sont étudiés. Le TD se base sur un recueil de textes, qui feront l’objet de commentaires écrits et d’exposés oraux, afin de créer une complémentarité entre le CM et le TD, et de proposer des modalités pédagogiques différentes.

Avoir suivi le cours du premier semestre de la Licence 1 : Sociologie des médias.

Avoir suivi le cours du premier semestre de la Licence 1 : Sociologie des médias.

Laurent Fleury, Sociologie de la culture et des pratiques culturelles, Armand Colin, « 128 », 2016 (3e édition) Philippe Coulangeon, Sociologie des pratiques culturelles, Paris, La Découverte, « Repères, 2005 Denys Cuche, La notion de culture dans les sciences sociales, Paris, La Découverte, « Repères », 2016 (5e édition) Emmanuel Ethis, Sociologie du cinéma et de ses publics, Armand Colin, 2018 (4e édition) Nathalie Heinich, La sociologie de l’art, La Découverte, 2004 Bruno Péquignot, Sociologie des arts, Armand Colin, « 128 », 2013 Polycopié donné en début de semestre

CM et TD

Savoir rédiger, organiser ses révisions et son travail personnel dans le calendrier universitaire, se socialiser aux exercices universitaires et aux spécificités de la pédagogie universitaire

L'objectif de ce cours est d'accompagner les étudiants de L1 dans l'apprentissage des formes pédagogiques et des modes d'évaluation propres au travail universitaire, à partir d'exercices pratiques. Plan du cours : 1/ Prendre des notes et les travailler 2/ Méthodes de lecture de textes sociologiques 3/ Méthodes du résumé de texte 4/ Méthode du commentaire de texte 5/ Méthodes de l'exposé oral 6/ Corriger et améliorer son orthographe 7/ Méthode de la dissertation 8/ Techniques de rédaction 9/ Techniques de révision 10/ Techniques d'analyse de données statistiques, d'images, de vidéo et de documents historiques

Cet enseignement a lieu en demi groupes de TD

L’idée visée, à la fin du TD, est que vous soyez capables notamment : - « d’amorcer » une démarche d’enquête qualitative, de construire et d’analyser un objet sociologique ; - de prendre de la distance par rapport aux premières impressions, à des discours, à des prénotions, à des préjugés, des idées reçues..., de rompre avec le sens commun, avec les croyances (? connaissances), notam- ment en développant votre esprit critique, en aiguisant votre curiosité de sociologue ; - de mener à bien une démonstration, d’avoir un raisonnement sociologique ; - de mettre en oeuvre une technique de recueil de données : l’entretien non directif ; - de faire des recherches documentaires.

Responsable : Olivier Cléach L'objectif de cet enseignement est d'initier les étudiants aux techniques de l'enquête sociologique.

Entretien avec Pierre Bourdieu, « La sociologie est-elle une science ? », La Recherche n°112, juin 1980, pp. 735-743 (propos recueillis par Pierre Thuillier).

« La neutralité axiologique » in Paugam S. (s/d), Les 100 mots de la socio- logie, Paris, PUF, 2010. Gaston Bachelard, La formation de l’esprit scienti fi que, Paris, Librairie J. Vrin, (1938) 1947, pp. 13-22 « Prénotion » in Paugam S. (s/d), Les 100 mots de la sociologie, Paris, PUF, 2010. Serge Paugam, La disquali fi cation sociale. Essai sur la nouvelle pauvreté, Présentation, Paris, P.U.F., (1991) 2009, pp. 15-20 « Objet d’études » in Paugam S. (s/d), Les 100 mots de la sociologie, Paris, PUF, 2010. Virginia Woolf, Une chambre à soi, Paris, Denoël, 1992, pp. 69-76. Beverley Skeggs, Des femmes respectables, Marseille, Agone, [1997], chap. 4, pp. 146-161. Entretien avec Georges Brassens (l’importance de l’écoute) Bourdieu P., « L’ordre des choses. Entretien avec deux jeunes gens du Nord de la France », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 90, 1991, pp. 7-19. Nicolas Jounin, Voyage de classes. Des étudiants de Seine-Saint-Denis en- quêtent dans les beaux quartiers, Paris, La Découverte, 2014, pp. 19-23 et 31-32.

Au terme de cet enseignement, les étudiants seront capables : 1/ de concevoir enquête sociologique quantitative ; 2/ de mener une enquêter sociologique quantative 3/ d'utiliser les méthododes quantitatives pour produire des données ; 4/ d'analyser et d'interpréter des données chiffrées ; 5/ d'élaborer une argumentation à partir de données chiffrées.

Cet enseignement présente une introduction à la sociologie quantitative. Il poursuit principalement trois objectifs : comprendre le statut du chiffre en sociologie ; apprendre à lire des tableaux (source, lieu, date, lecture et interprétation des données, identification des variables explicatives/expliquées) ; identifier les faits significatifs d'un tableau (les relations causales pertinentes, les limites, etc.)

Plan et contenu : Séance 1 : Introduction à la lecture de tableaux statistiques. rappel : pourcentages, pourcentages cumulés, fréquences, fréquences cumulées. Séance 2 : Calculs concernant les pourcentages ; taux de variation, coefficient multiplicateur. Séance 3 : Caractériser une distribution ; les indicateurs de tendance centrale. Séance 4 : Caractériser une distribution ; les quantiles. Séance 5 : Caractériser une distribution ; les indicateurs de dispersion. Séance 6 : Caractériser une distribution ; les indicateurs de dispersion (suite). Séance 7 : Evaluation de mi- semestre. Séance 8 : Caractériser une distribution ; les indicateurs de concentration. Séance 9 : Introduction à la statistique bi-variée et aux lois de probabilité. Séance 10 Tester l’indépendance de deux variables : le calcul du Khi-2. Séance 11 Tester l’indépendance de deux variables : le calcul du Khi-2 (applications). Séance 12 Révisions

Boudon Raymond, (Ed.), Traité de sociologie, 1992, Paris, PUF (cf. en particulier les articles Causalité, mesure, méthodologie, modèles) Cahiers Français, L’information économique, n°235, mars-avril 1988 Desrosières Alain, « Statistique et sociologie », RFS, 26 (2), 1985 Desrosières Alain, La politique des grands nombres , 1993, Paris, La Découverte Desrosières Alain avec Laurent Thévenot, Les catégories socio-professionnelles, Paris, La Découverte, Repères, 1996 Gollac Michel, « Des chiffres insensés ? », RFS , 38, 1997 Héran François, « L ’assise statistique de la sociologie », Economie et statistique, 168, 1984 Merllié Dominique, « Que mesure la statistique ? », ARSS, 73, 1988 Passeron Jean-Claude, « Ce que dit un tableau et ce qu’on en dit », Le raisonnement sociologique , Nathan, 1991

cours magistral et TD

Elaboration d'une problématique de recherche Constitution et exploitation d'une bibliographie Préparation, conduite et analyse d'entretiens sociologiques Rédaction d'un dossier d'enquête

Accompagnement des étudiants dans la conduite d'une enquête sociologique par entretiens sur un monde professionnel projeté.

TD

Responsable : Arnaud Thomas

Ce cours propose une analyse sociologique du champ du travail social. Aussi, ce cours est l’occasion pour les étudiant.e.s de première année d’appliquer une sociologie à un objet particulier : le travail social. Il s’agit donc de saisir les ambivalences, les paradoxes qui traversent le champ du travail social en déconstruisant une représentation enchantée des métiers. Dans une perspective Bourdieusienne, il s’agit de comprendre en quoi les travailleurs sociaux sont des agents de l’État social et que les métiers du travail social ne sont pas réductibles à l’accompagnements de public vulnérable. En effet, les travailleurs sociaux sont traversés par des enjeux politiques qui entrainent une tension entre une économie morale et une subjectivité morale. Aussi on peut se demander comment le travail social peut prétendre participer à une transformation sociale en posant le primat d’une clinique de l’accompagnement ? Paradoxalement le travail social ne participe-t-il pas à la reproduction sociale ?

Plan de cours.

Introduction : qu’est-ce que la sociologie ?

• Le primat de la rupture épistémologique.

  Qu’est-ce que la rupture épistémologique ? Rupture épistémologique et construire du travail social comme un objet sociologique Cadre conceptuel : économie morale et subjectivité morale.

• Les travailleurs sociaux : du social en acte.

  Qu’est-ce qu’une politique sociale ? Approche diachronique de l’État social et du travail social. Le travail social : un agent de l’État social ?  

AUTES Michel, A quoi sert le travail social ? , Esprit, 1998

BOURDIEU Pierre, Le métier de sociologue, Mouton, 1968.

BOURDIEU Pierre, Questions de sociologie, Minuit, 1984.

BEC Colette, La sécurité sociale, une institution de la démocratie, Gallimard, 2014.

CASTEL Robert, Les métamorphoses de la question sociale, une chronique du salariat, Gallimard, 1995 CASTEL Robert, l’insécurité sociale, qu’est-ce qu’être protégé ?, Seuil, 2003, CASTEL Robert, La montée des incertitudes, travail, protections, statut de l’individu, Seuil, 2009 CASTEL Robert, MARTIN Claude (dir.), Changements et pensées du changement, échanges avec Robert Castel, La découverte, 2012, FASSIN Didier, Juger, Réprimer, accompagner, essai sur la morale de l’État, Seuil, 2013.

LAHIRE Bernard, Pour la sociologie, et pour en finir avec une prétendue « culture de l’excuse », La découverte, 2016.

CM dédoublé et TD

Connaître les enjeux sociaux des différentes médias en France aujourd’hui Connaître les principales transformations politiques, techniques et économiques des médias depuis le 19ème siècle, en particulier la presse, la télévision et internet. Connaître les principaux sociologues des médias Savoir argumenter Savoir exposer ses idées Savoir rédiger un texte sans faute Savoir utiliser des documents textuels Savoir analyser des documents vidéo / des articles de journaux / des pages web. Savoir synthétiser Savoir disserter

Responsable : R. Vallée

Quelle place pour les médias dans la société française contemporaine ? Quelle réception, pour quels usages ? Comment les sociologues abordent la question des médias, pour quelle déconstruction des mécanismes sociaux ? Ce cours se compose de quatre chapitres. Le premier est une introduction générale à la sociologie des médias, en reprenant les différents modèles d’analyse des médias (les effets forts / les effets limités / la catharsis / les question de propagande / médias et publicité / enjeux politiques, de Adorno à Chomsky). Puis il se concentre sur trois médias spécifiques : la presse, la télévision et internet. Chaque thème est abordé chronologiquement, en questionnant les changements techniques, économiques, sociaux, en particulier depuis le 19ème siècle. Puis sont travaillées des données statistiques, afin d’ancrer les médias dans leurs modèles économiques respectifs. Enfin, deux études de cas sont analysées en profondeur, afin de voir la diversité d’approche des médias en sociologie, tant d’un point de vue méthodologique que dans les résultats produits (Champagne, Chenu, Bourdieu, Breton…).

Polycopié donné en début de semestre

CM dédoublé et TD

Au terme de cet enseignement, les étudiants seront capables : 1/ d'identifier différentes formes de stratification sociale et d'énumérer les grandes traditions sociologiques sur les classes sociales ; 2/ de décrire les évolutions récentes des classes populaires, des classes moyennes et de la grande bourgeoisie ; 3/ d'utiliser les concepts et outils de la sociologie pour décrire la structure sociale ; 4/ d'analyser des textes sociologiques sur la question ; 5/ de rédiger des synthèses de textes et de préparer des exposés oraux sur ces enjeux ; 6/ d'élaborer une argumentation afin de se positionner sur quelques-uns des grands débats liés aux évolutions de la structure sociale (débat sur la moyennisation de la société, sur la disparition ou la permanence des classes sociales, de la lutte des classes, etc.).

Responsables : Fabrice Colomb et Lucie Goussard

Cet enseignement porte sur la stratification et les hiérarchies sociales. Après une présentation des différentes formes de stratifications sociales observées dans l'histoire et des grandes approches des classes sociales dans la tradition sociologique, le cours traite de l'évolution récente des classes populaires, des classes moyennes et de la grande bourgeoisie. Il retrace par ailleurs les controverses sur la mobilité sociale, sur la moyennisation de la société et sur la disparisation des classes sociales.

Plan et contenu :

Introduction 1/ Une société divisée et hiérarchisée 2/ L’approche du cours : la sociologie des conflits

Première partie : De quoi parle-t-on ? I/ Les différentes formes de stratification dans l’histoire 1/ Le système des castes : le pur et l’impur 2/ La société des trois états : une organisation de privilèges 3/ Les classes sociales II/ Les classes sociales dans la tradition sociologique 1/ Karl Marx et la lutte des classes 2/ Max Weber : les classes et les statuts 3/ L’espace social de Pierre Bourdieu

Deuxième partie : les classes sociales en mutation I/ De la classe ouvrière aux classes populaires 1/ Origine et mutation du monde ouvrier 2/ Qu’est devenu la classe ouvrière ? Des nouveaux prolétaires 3/ Existe-t-il une culture populaire ? II/ Les « classes moyennes » 1/ Les problèmes de définition posés par la notion de « classes moyennes » 2/ Comment mesurer les « classes moyennes » III/ La grande bourgeoisie 1/ Les contours de la grande bourgeoisie 2/ Une richesse multidimensionnelle 3/ La bourgeoisie à la pointe de la lutte de classes

Troisième partie : Enjeux et débats autour des classes sociales I/ Mobilité ou immobilité sociale ? 1/ Controverses autour de la théorie de la reproduction 2/ Critique de la mesure de la mobilité sociale 3/ Expériences de la mobilité chez les transfuges sociaux II/ Les classes sociales ont-elles disparu ? 1/ Pourquoi des sociologues estiment-ils que les classes sociales ont disparu ? 2/ L’apparition de nouveaux « problèmes sociétaux »

Bosc S., 2011, Stratification et classes sociales, Colin. BOUFFARTIGUE Paul (dir.), Le retour des classes sociales, La dispute, 2004 CHAUVEL Louis, « Le retour des classes sociales ? », Revue de l’OFCE, n°79, 2001 A. Desrosières, L. Thévenot, Les catégories socio-professionnelles, Paris, La Découverte, 1996. HOGGART Richard, La culture du pauvre, Minuit, 1970 (1957) JOUNIN Nicolas, Voyages de classes, La découverte Poche, 2016 MARX Karl, Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, Flammarion, « GF », 2007 (1852) Bourdieu, Passeron, Les héritiers, Les Editions de Minuit, 1964. PEUGNY Camille, Le déclassement, Grasset, coll. « Mondes vécus », 2009 PINÇON Michel, Monique PINÇON-CHARLOT, Sociologie de la bourgeoisie, La découverte, Coll. Repères, 2005 SCHWARTZ Olivier, Le monde privé des ouvriers. Hommes et femmes du Nord, PUF, Coll. Quadrige, 2002 SIBLOT Yasmine, CARTIER Marie, COUTANT Isabelle, MASCLET Olivier, RENAHY Nicolas, Sociologie des classes populaires contemporaines, Armand Colin, coll. « U Sociologie », 2015

Un CM dédoublé articulé à des enseignements en TD centrés sur l'étude et la production de textes.

Acquisition et pratique des 4 compétences linguistiques : lire, écouter, parler et écrire.

Resp. S. BLACKMORE Thème : « La jeunesse ; l’enfance, l’adolescence et les jeunes adultes. »

Responsable : Arnaud Thomas

Dans la continuité du cours du première semestre, il s’agit de mettre à jour les tensions paradoxales, les ambivalences qui traversent le champ du travail social. Nous étudierons donc particulièrement ces tensions dans les secteurs de la politique de la ville et des politiques d’insertion qui constituent deux domaines d’intervention du travail social. Aussi, après avoir éclairé leur mode de fonctionnement, il s’agira de montrer les enjeux idéologiques de la logique du localisme et du workfare et de comprendre en quoi elles entrainent des évolutions des pratiques des travailleurs sociaux.

Plan de cours

Introduction.

• La politique de la ville : territorialisation de la question sociale de l’exclusion.

  Politique de la ville : contexte d’émergence, principes et fonctionnement. Les enjeux idéologiques du « localisme ». Le travail social : ambivalence entre accompagnement et contrôle.

• Les politiques d’insertion : d’une approche solidariste à une approche responsabiliste.

2.1 Les politiques d’insertion : contexte d’émergence, principes et fonctionnement. 2.2. Les politiques d’insertion à l’épreuve du workfare. 2.3. Accompagnement des bénéficiaires du RSA : Coaching, culpabilisation et normes d’internalité.

Conclusion.

CHAUVIERE Michel, Trop de gestion tue le social, essai sur une discrète chalandisation, La découverte, 2010.

CHAUVIERE Michel, L’intelligence sociale en danger, chemins de résistances et propositions, La découverte, 2011.

CURIE Raymond, Le travail social à l’épreuve du néo-libéralisme, L’Harmattan, 2010.

DUVOUX Nicolas, Le nouvel âge de la solidarité, pauvreté, précarité et politiques publiques, Seuil, 2006 ELOI Laurent, Le bel avenir de l’État providence, Les liens qui libèrent, 2014 PIERRU Emmanuel, Guerre aux chômeurs ou guerre au chômage, Éditions du croquant, 2005.

WACQUANT Loic, Punir les pauvres, le nouveau gouvernement de l’insécurité sociale, Agone, 2004.

CM et TD

Le cours de sociologie des religions poursuit les objectifs suivants :

• l’acquisition de connaissances socio-historiques sur le fait religieux au sens large du terme ainsi que des débats contemporains à propos du fait religieux (montée des fondamentalismes religieux de tout type, « retour du religieux » et identités socioreligieuses à l’époque de la mondialisation
• la maîtrise de concepts clefs dans l’étude et la compréhension sociologique des croyances et pratiques religieuses

Responsable : Stephen Bouquin

Pendant longtemps, le processus de rationalisation (M. Weber) était pensé un processus nourrissant un désenchantement du monde dont la sécularisation de nos sociétés représente une conséquence. Or, depuis plusieurs décennies, on observe des évolutions inverses. En effet, il faut prendre toute la mesure de la permanence de la croyance religieuse dans certains pays (notamment les Etats-Unis), reconnaître aussi l’audience croissante des églises évangéliques dans les mondes latino-américains et africains, observer ensuite la recrudescence d’une ferveur et d’un fondamentalisme religieux tant au sein de l’islam que du christianisme et du judaïsme et enfin, prendre en considération la démultiplication des violences commises au nom de dieu, ici et ailleurs monde. Qu’on ne puisse sur un même plan l’ensemble de ces manifestations n’enlève rien au fait que le phénomène religieux demeure un aspect central de la « modernité tardive « (Frédéric Jameson).

Plan du cours « Pour une sociologie historique du fait religieux » 1. Introduction générale. Comment comprendre le fait religieux hier et aujourd’hui? 2. Les approches classiques en sociologie: Durkheim et le totémisme. Max Weber et l’esprit du capitalisme. Georg Simmel et la pratique. Marx et l’opium du peuple. 3. De l’animisme et autres cosmogonies des sociétés « primitives » à l’émergence du polythéisme 4. Les monothéismes comme expression idéologique de la révolte contre l’ordre esclavagiste de l’antiquité 5. Le zoroastrisme, bouddhisme et autres variantes spirituelles du fait religieux 6. De la croyance à l’église. Comment le christianisme a pu devenir la religion officielle d’un empire romain décadent 7. L’islam ou la dernière religion du livre 8. Réformes et hérésies comme tentatives de renouer avec la croyance des origines 9. L’apocalypse et autres messianismes de la fin du monde 10. Puritanismes, rigorismes et fondamentalismes religieux comme produits de la modernité tardive 11. Sens de la violence inter ou intra-religieux dans le contexte géopolitique contemporain 12. Laïcité falsifiée, islamophobie et critique raisonnée du religieux

BURGAT François, Comprendre l'islam politique: une trajectoire de recherche sur l'altérité islamiste, 1973-2016. CORM Georges, La question religieuse au XXIe siècle, Géopolitique et crise de la postmodernité, Paris, 2007. DURKHEIM Emile, Les formes élémentaires de la vie religieuse (2003[1912]). GEORG Simmel. La religion, (1998 [1912]). HERVIEU-LEGER Danièle, Le pèlerin et le converti. La religion en mouvement, Paris, Flammarion-Champs, (2001 [1999]). TIETZE Nikola, « Les formes de religiosités musulmanes en France et en Allemagne : portraits », p. 43-70 et « Entre religiosité et religion : l’équilibre complexe entre believing et belonging », p. 71-75, Jeunes Musulmans de France et d’Allemagne. Les constructions subjectives de l’identité, 2002. KHEDIMELLAH Moussa, « Tabligh ou l’islam apostolique au masculin dans les quartiers impopulaires de France », in Cossée C., Lada E., Rigoni I., Faire figure d’étranger, Paris, Armand Colin, 2004. p. 261-276. KEPEL Gilles, La Revanche de Dieu. Chrétiens, juifs et musulmans à la reconquête du monde, 2003. LOWY Michael. Karl Marx et Friedrich “Engels comme sociologues de la religion”. In: Archives de sciences sociales des religions, n°89, 1995. pp. 41-52. LUCKMANN Thomas, « Rétrécissement de la transcendance, diffusion du religieux ? », Archives de sciences sociales des religions, 2014, n°167, p. 31-46. PIETTE Albert, Le fait religieux : une théorie de la religion ordinaire, 2003. PIETTE, Albert, La religion de près. L'activité religieuse en train de se faire, 1999. ROY, Olivier, La Sainte ignorance. Le temps de la religion sans culture, 2008

WEBER, Max. Sociologie des religions, 1996. WILLAIME Jean-Paul, Sociologie des religions, Que Sais-je?, 2017.

Un CM articulé à des enseignements en TD centrés sur l'étude et la production de textes.

Acquisition et pratique des 4 compétences linguistiques : lire, écouter, parler et écrire.

Thème : « La jeunesse ; l’enfance, l’adolescence et les jeunes adultes. »

Le cours vise à présenter la démarche sociologique appliquée aux grands enjeux qui traversent la société contemporaine. Les thèmes abordés sont la famille, les groupes sociaux, l'éducation et l’école, l'emploi et le travail, la précarité. Il s'agit de décrire et d'analyser les réalités correspondantes avec les concepts et les méthodes de la sociologie.

Apprendre la sociologie suppose des pratiques régulières de lectures d’articles et de livres. Cet enseignement permet de préciser quelques méthodes et stratégies de lecture. Au travers du thème de la mobilité sociale, les étudiant.es découvrent plusieurs formats de textes (livres, articles scientifiques, recensions) pour un entraînement à la lecture critique.

Ce module a pour objectif de brosser un panorama des différentes méthodes utilisées par les chercheurs en sciences sociales (archives, méthodes ethnographiques de l'observation et de l'entretien, méthodes statistiques...)

Cet enseignement vise à présenter aux étudiants les approches quantitatives à partir des inégalités sociales qui structurent la société. Il s'agit à la fois d'un enseignement d'introduction aux premiers outils statistiques de lecture et de mesure des inégalités, mais également de réflexion autour des enjeux liés aux approches quantitatives.

Cet enseignement a comme objectif d'accompagner les étudiants tout au long de la première année, de la remise à niveau à l'approfondissement, dans la maîtrise des méthodes d’expression écrite et orale, dans le contexte des études universitaires (prise de notes, exposés, débats, commentaires de texte). Il permet également d'interroger la socialisation des étudiants dans la transmission de codes, langages et modes de communication spécifiques à l'institution universitaire.

Initiation à l'utilisation d'un tableur : calculs et simulations, utilisation de fonctions simples, construction de graphiques usuels.

L'objectif de ce cours est d'apprendre à répondre à des questions sociologiques simples à partir d'outils statistiques. Seront donc abordés, à partir d'exercices appliqués à la sociologie : les ndicateurs de tendance centrale (moyenne, médiane...), de dispersion (variance, écart-type...), les tableaux croisés et le khi-deux, la corrélation linéaire

Dans la continuité du cours de MTU du premier semestre, l'objectif de ce deuxième semestre est d'interroger les "règles du jeu" du travail universitaire. Le deuxième semestre est particulièrement onsacré à un travail d’investigation qui permet aux étudiants de se projeter dans l’avenir tout en s’exerçant à l’exposé oral et écrit.

Initiation à la sociologie à travers l'étude de thèmes de la vie quotidienne qui ne paraissent pas relever à première vue de la sociologie, mais qui contiennent des catégorisations sociologiques (donner un prénom, choisir son conjoint, ...)

Cet enseignement a pour objectif d’initier les étudiant-e-s à la sociologie sous l’angle du genre. Il s’agit d’étudier et comprendre les concepts de base en sociologie du genre (sexe/genre, socialisation de genre, construction culturelle et sociale du masculin et du féminin, valence différentielle des sexes, inégalités hommes/femmes, rapports sociaux de sexe, division sexuée du travail, etc.) et d’être en mesure de les mobiliser et de les articuler dans le cadre d’une analyse sociologique. Cours et TD développent une réflexion spécifique sur la manière dont se construit et s’exprime le genre dans l’espace familial, plus particuliè-rement durant l’enfance. Ainsi, on cherche un cours centré sur la thématique de la socialisation à la masculinité et à la féminité dans l’enfance et dans la famille.

Les goûts et les couleurs », en sociologie, ça se discute et ça s’analyse ! Le but de ce cours est de rendre compte de la diversité sociale de nos pratiques culturelles et de nos comportements de loisirs. Le cours cherche à comprendre les ressorts des inégalités face à la culture, en abordant les transformations induites par le numérique, ainsi que les rapports aux médias et à la culture de masse. Il abordera les modèles théoriques qui rendent compte de la diversité sociale des pratiques culturelles, en les illustrant à partir de recherches sociologiques empiriques sur la musique, le cinéma, la lecture, etc. Le cours reviendra rapidement sur les approches classiques en sociologie de la culture avant de se pencher plus particulièrement sur les renouvellements de la discipline concernant la culture populaire, les cultures juvéniles.